Communiqué de Presse
Pour diffusion immédiate
Montréal, le 12 juillet 2019 – Peach Journal, plateforme médiatique féministe et queer arrive au terme de sa première année d’échanges et de rencontres. II est maintenant temps de se rassembler autour de celles et ceux qui ont rejoint l’aventure, des artistes, des créatrices et des créateurs, des mouvements, d’action et de pensées, des associations, des projets innovants, des collectifs, bref, des idées portées par des êtres humains.
Peach c’est moi, Alizée Pichot, journaliste indépendante et autrice, basée à Montréal, mais ce sont aussi des convictions, une lutte, celle pour la représentation des femmes et de toutes les personnes marginalisées, c’est une passion pour les arts, pour les élans de rassemblement, Peach, c’est moi et c’est nous tous.
L’idée de cet évènement est de rendre visible la constellation d’humains et d’artistes que Peach a croisé sur sa route, des conversations riches et des rencontres puissantes. Cette soirée sous la forme d’une exposition immersive aura pour objectif de proposer un espace de visibilité physique pour les artistes ayant collaboré pendant cette année mais aussi offrir plusieurs formes d’interaction avec les arts, les idées et les féminismes :
– Une exposition collective
– Un espace de parole et de discussion
– Des performances artistiques
– Des interventions de femmes
La curation de cette exposition collective/Espace de parole s’organise autour des rencontres et des collaborations nées avec les artistes, les activistes, les femmes depuis le lancement de la plateforme. Parmi l’ensemble des êtres croisées cette année, un grand nombre d’entre eux se trouvent dans d’autres pays. Ainsi, la Peach Party rassemblera un noyau dur d’artistes locaux nourris d’inspirations venant des quatre coins du monde, représentant ensemble un spectre coloré, divers, riche en idées et en émotions, en arguments et en illuminations…
Découvrez-les, maintenant.
C’est par le beau fruit du hasard et des virées nocturnes que je fus amenée à mettre un pied dans le monde complexe et familial de l’art urbain. Y mettre un pied, je crois, c’est rarement ne pas en mettre deux.Pour ma part, j’y ai reconnu une passion du partage, des codes, des délires, des personnalités, des idées ingénieuses, des génies, des hommes de toutes sortes, et des femmes. Toutes, femmes qu’elles sont, m’épatent. Elles sont moins nombreuses mais leur force est équivalente en détermination, en rébellion et en innovation.
Maliciouz, Miss Me, Ola Volo, sont des femmes d’une puissance indéniable, des femmes qui foncent parce qu’elles se sont engagées. Elles sont des artistes avec qui j’ai pu penser au futur, à la place des femmes dans le monde artistique, en avant et en arrière des projets. Nous avons échangé de la nécessité de mettre à jour les manques de représentation des femmes et des personnes marginalisées dans toutes leurs différences, l’importance de la solidarité entre tous et de l’écoute des hommes envers les femmes, notamment s’agissant des violences de ce monde et des solutions possibles.
Ankhone et Bryan Beyung apportent à ce corpus une spiritualité et une recherche du mouvement vital. Par la couleur et un formalisme unique pour Ankh, membre du collectif Ashop et par les lignes et les symboles riches de sens chez Beyung qui explore ses racines sino-cambdogienne à travers plusieurs médiums. Les deux sont des artistes du graffiti que les peintures classiques et contemporaines emmènent chaque fois plus long dans leurs questionnements.
La relève présente pour s’exprimer
Avec d’autres comme Kezna Dalz ou Gabriel Paquet, la relève est assurée. Ces deux-là sont des âmes à vif, des corps actifs et à fleur de peau, avec une sensibilité et un détachement des règles se révélant un point d’ancrage commun. Queer, décolonial et transcommunicationnel, la nouvelle génération de peintres nous promet des univers en constante évolution. Kezna Dalz nous régaler d’un live painting, l’occasion pour le public pour découvrir cette artiste sensibles aux messages éminément contemporains.
Monosourcil et Loopkin, deux artistes hybrides aux techniques et aux styles personnels, prononcés et sans cesse approfondis présentent des objets picturaux forts en symbolique, s’éloignant de l’éternel féminin pour rejoindre des formes artistiques moins genrées. Plutôt, tout en explorant leur perspective, ces dernières semblent s’axer plutôt sur des visions alternatives, non-hétéronormatives et résolument graphiques de notre monde, s’éloignant un peu d’un monte centré sur usages et parfois aveuglé par trop de violence. Deux artistes discrètes mais qui n’en parlent pas moins fort.
Smoluk et sa collection hallucinante de sneakers en carton sauront éveiller la flamme de la curiosité par une technique et une démarche artistique d’une rare intelligence. Entre l’artisanat et une approche de la sculpture rigoureuse, ses inspirations se puisent dans les cultures urbaine et populaire.
Marie-Maxime Carle, photographe originaire de Rimouski et membre du mouvement MAIPOILS s’insère dans une dynamique féministe remarquable, cherchant dans l’objectif quelque chose des femmes, de la fierté, de la force et de la douleur sans reculer, donnant l’illusion d’une absence de doute qui fait du bien.
Yasmine Phan, passionnée d’arts, de cuisine, de saveurs, auteure, intellectuelle et femme de grand talent et à l’immense cœur sera là pour nous faire profiter de ses talents de mixologiste avec des drinks imaginés à l’occasion.
Sa présence parmi nous n’est pas le fruit du hasard mais d’un respect profond et d’un échange de femmes engagés sur le long terme. Venez discutez avec elle derrière le bar !
La musique sera assurée par les géniales et éclectiques playlists de Madame Gandhi artiste californienne d’origine indienne. Lire ICI son interview avec Peach Journal,un détonnant condensé d’engagement, de féminisme intersectionnel et de queerness assumée.
Parmi ce beau groupe, quelques artistes se démarquent par l’originalité de leur démarche et leur positionnement dans des niches qui, je l’espère, s’ouvriront pour faire se mêler encore peu plus les messages. Narcisse, artiste non-binaire nous prépare une intervention surprise pour honorer la poésie, la musique, et la solidarité. Utopia viendra nous ensorceler d’une transe liée à une réflexion autour de la transidendité dans une bienveillance qui coule de source.
Les invitées
Pour parler, partager, exprimer, représenter, faire connaître informer : Les femmes.
C’était une évidence que de nous faire parler ensemble, de produire par la force des choses un espace d’échange et d’aller chercher des voix singulières puissantes et confiantes de l’avenir. Militantes, artistes, poétesses, elles seront là pour vous, pour nous, et pour moi.
RSVP
À partir de 19h à l’Espace Mushagalusa,
533 rue Ontario Est.
Contact :
Courriel alizee.pichot@gmail.com
514 -688-8210
Facebook : @peachjournaldotcom
Instagram : @peachjournal_com
Love, Alizée Pichot
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