Tu habites à Montréal ou dans les environs ?
Tu aimes le cinéma, les femmes, les idées ?
Tu ne sais pas quoi faire pour en savoir plus sur les féminismes, tu veux rencontrer des nouvelles personnes et découvrir des visions contemporaines concernant les enjeux sociaux de notre temps ? VIENS AU FESTIVAL FILMINISTE ! Clique ICI pour la programmation complète !
Le 8 mars, en l’honneur de la journée internationale des droits des femmes, le festival ouvre sa programmation au Théatre Plaza avec la thématique « Écoféministe & Résistance ». Pour l’occasion, le film Grit, une production indonésienne et américaine, réalisé Sasha Friedlander et Cynthia Wade lancera l’événement par une réflexion autour de la reconstruction après la catastrophe, de la complexités et la violence des vies des femmes face aux abus que subit la nature, la planète elle-même.
Le Festival existe depuis 2015, et depuis, les organisatrices, toutes issues des arts, visuels, dramatiques ou audiovisuels travaillent d’arrache-pieds pour proposer au public une sélection éclectique de ce qui se fait de mieux en termes de cinéma par les femmes, pour les femmes et pour une évolution de la pensée humaine et du vivre-ensemble.
Cette année encore, un appel à participation a été lancée. En réponses, des dizaines de films et documentaires furent envoyés des quatre coins du monde, puis sélectionnés par un comité conscient et désireux de représenter sur les divers écrans de la ville des objets filmiques pertinents et réflexifs. Durant toute la durée du festival et jusqu’au 16 mars, l’exposition Fragments par Caroline Monnet vous emmènera dans une danse plastique au Ausgang, une ode au temps, à ses fils se croisant et se recoupant dans l’espace et dans nos Histoires.
Les films à voir absolument :
8 MARS : GRIT de Sasha Friedlander et Cynthia Wade
9 MARS : Dröm videre (Rêver mieux) de Rojda Sekersöz
10 MARS : Grab and Run de Roser Corella
11 MARS : Genderbende de Sophie Dros.
GenderBende est un film néerlandais se jouant des normes et des codes de genres. Il met en scène des personnages aux identités de genre diverses, aux orientations sexuelles différentes dans une exploration des codes et des préjudices sociétaux qui sont imposées à quiconque se présente comme hors-normes. Une éloge de la marginalité pour rendre leurs dorures à tous ceux et celles qui combattent les oppressions par leur existence même et cherchent dans l’idée de communauté un espace salvateur, pour avancer, créer, communiquer sans frontières et sans haine.
Longs-métrages, court-métrages, panels de discussions et activités sont présentés avec le Festival Filministe comme un ensemble cohérent, une boucle entière ayant pour objectif de faire voir, faire savoir, faire penser sur un ensemble de questions liées aux femmes, aux privilèges, aux discriminations et à l’envie collective de construire un monde meilleur.
Une utopie ? Je ne crois pas.
Entre autres, et pour reposer nos yeux de tout ce cinéma, nous aurons aussi l’occasion d’écouter des professionnels parler de leurs enjeux propres, aiguiller les oreilles et les plumes intéressées à s’impliquer dans le changement à notre manière.
Le 9 mars de 11h à 12h30 au Ausgang se déroulera la classe de maître par Helen Faradji, intitulée « La critique de cinéma féministe ». Sans aucun doute, j’y serais pour entendre et comprendre un mieux les cadres conceptuels et les pratiques pour une rédaction culturelle et critique inclusive et politique dans le sens des femmes et des communautés marginalisées. Cette intervention est un signe supplémentaire du désir du comité d’organisation de fournir des outils à celles et ceux qui souhaiteraient faire un pas de plus dans la lutte.
Les courts-métrages
8 MARS : Écoféminisme et résistance
9 MARS : Portraits de famille
9 MARS : Désirantes
10 MARS : Expériences de l’exil
11 MARS : Ré·fléchir les genres
Pour suivre les actualités du festival :
alizeepichot.wordpress.com 